J'écris pour remplir le vide, surtout. Pour donner du sens, un peu. Pour transmettre, aussi.
dimanche 25 juillet 2010
Soleil éternel
Arrondir la forme,
Alléger le trait,
Aérer le propos.
On me dit que j'ai l'âme sombre.
Je cherche à l'éclairer.
Faire rire, rêver, parler pour ne rien dire, être léger, simple et beau.
Parler du soleil qui brille, de l'amour parfait et éternel, du bonheur
dégoulinant...
Mon scepticisme et mon mauvais esprit me rattrapent.
Vite, je les range dans ma poche.
Le soleil brille en journée.
Pas la nuit. Tout le monde sait cela.
Sauf que Gina veut un soleil éternel, comme l'amour.
Le soleil ne meurt pas, il part et revient, sans surprise tout comme la lune.
Gina ne supporte plus le sombre,
elle ne souhaite que la lumière, la chaleur, la clareté.
Et la nuit, dormir au soleil.
Et aimer au grand jour.
Gina rêve.
Elle imagine pouvoir s'envoler dans l'autre hémisphère à peine la
journée étirée, l'avion avalant les heures pour les recracher à peine posé.
Elle rêve vivre sur le toit de la terre, là où le soleil ne se
couche pas, mais si peu de jours.
Elle ferme les yeux et se transpose dans un lieu, une ville aux
lumières artificielles brillant sans discontinu.
Fini le soir, fini le noir.
Gina a 10 ans et a peur du noir.
Le soir est un cauchemar, ses nuits en sont remplies.
Elle a toujours cru perdre l'amour de ses parents le noir à peine installé,
avec l'hypothétique espoir de le retrouver à la lumière du soleil.
Alors elle veut inventer, créer cette espace, devenir son métier.
Elle y passe toutes ses nuits.
Seule dans le noir qui l'enveloppe.
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