Froid comme l'acier.
Sentiments glissent,
Aucune aspérité,
Aucun atome ne sera retenu.
L'armure est chevillée au corps.
Elle n'entrave en rien les déplacements,
Bien au contraire.
Elle entrave juste les relations.
Celles qui se veulent plus intimes,
S'infiltrent,
Se frayent le passage,
Jusqu'au coeur,
Aux émotions,
A la source de création, d'énergie, de passion.
Glacée comme une torrent.
Sentiments coulent,
Aucun obstacle,
Toute émotion lavée,
Rejetée dans l'infiniment grand,
Anonyme.
Froid, glacé, intouchable, inatteignable.
Un mur pour se préserver de la faiblesse de ressentir.
Un mur à lapider avec ses propres pierres.
Détruire non pas la femme, l'homme,
Détruire ce qui nous empêche d'être touché au coeur.
Voir, comprendre, sentir, ressentir
Est une force transcendante,
Une transcendante faiblesse.
Du froid au chaud, de la fermeture à l'ouverture, du noir au gris très très clair...
RépondreSupprimerEloge de la faille, de la fissure, la fêlure qui laisse passer la vie.
Comme d'habitude, super!
(de + en + coloré vous dis-je!!)
Anne
PS : un rythme de publication un peu plus soutenu, c'est envisageable???
merci miss!
RépondreSupprimertu n'as pas de pitié pour l'auteur!
deux sont en stock et seront publiés les mercredis qui suivent, pour tenir un peu mes nombreux lecteurs en haleine...